© Pierre Hybre - Agence MYOP
Au début de l’été, la lumière à son apogée éclaire d’une autre manière les antiques murailles du château d’Hardelot, ses jardins et son théâtre élisabéthain. C’est là que naissent les rêves, la fête, le tragique, l’exubérance
et la magnificence. Ici, les chefs d’œuvres se renouvellent et se rencontrent.
Carmen s’échappe des dorures des opéras des villes, la musique de Handel quitte Westminster Abbey et les fastes des châteaux anglais, à l’heure du thé, les Beatles se chantent à l’accordéon alors que de nouvelles sonates de Marin Marais refont surface. Puis à la nuit tombée, les créatures des cabarets accourent en ces lieux où tout semble désormais possible. Ces excès nous émoustillent ou nous émeuvent mais révèlent peut-être nos passions les plus secrètes car le temps du Midsummer est aussi celui du désir, pour le meilleur comme pour le pire !
Sébastien MAHIEUXE, Directeur artistique du Midsummer Festival
